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5 stéréotypes sur les graphistes freelances !

5 stéréotypes sur les graphistes freelances !

Nombreuses sont les professions à souffrir d’idées préconçues. C’est bien connu, l’enseignant est un fainéant constamment en vacances, le garagiste est un roublard misogyne, j’en passe et des meilleures…

Bien entendu, le métier de graphiste, qui plus est indépendant, n’y fait pas exception.

Si la plupart des stéréotypes se manifestent en terrain professionnel, la sphère privée ne nous épargne pas non plus.

Aujourd’hui encore, on en entend des vertes et des pas mures qui nous irritent les esgourdes.

Nous entendons parfois (souvent) des petites phrases qui nous font sourire comme :

« À ce prix-là, j’achète Photoshop et je le fais moi-même », ou encore

« J’ai trouvé un site sur lequel je peux faire mon logo tout seul, vous en pensez quoi ? » ou encore

« Une toute petite modification de rien du tout, juste deux secondes » … Etc., etc.

 Pourtant, il suffit de les mettre en parallèle avec d’autres activités pour se rendre compte de leur cocasserie ! 

Alors, quels sont donc ces poncifs qu’un graphiste, freelance ou non, doit encore endurer ?

Sommaire

1. Le design graphique, c’est facile

L’une des principales idées reçues à propos du design c’est que c’est facile.

Et bien non ! C’est même tout l’inverse.

Le design graphique est une discipline exigeante qui requiert une formation pointue, de l’expérience, de solides connaissances dans différents domaines (web, marketing, graphisme, art…) ainsi que de l’engagement. Un bon designer graphique doit être capable de :

  •  Maîtriser les outils et logiciels graphiques
  •  Connaître l’histoire et l’évolution du design
  •  Comprendre un brief créatif et travailler dans son sens
  •  Résoudre tous les problèmes avec des idées innovantes et captivantes utilisant les techniques de communication visuelle adaptées

En résumé, ce n’est pas parce qu’un designer graphique travaille beaucoup sur ordinateur que c’est une tâche facile et que l’ordinateur fait le job tout seul. 

2. C’est un peu cher pour du coloriage.

Les clichés sur le prix d’un graphiste sont légion.

Presque autant que les mauvaises habitudes sur la rémunération des designers graphiques.

Au fil de notre parcours de graphiste freelance, ce type de client est quasi inévitable.

Vous savez, celui qui estime que le devis qu’il a reçu est « trop cher pour ce que c’est ».

Celui qui brandit l’argument de son petit neveu qui bidouille sur Photoshop.

Ou celui qui préfère investir dans la suite de logiciels Adobe pour que sa secrétaire s’y colle.

Mais celui qui étrangement, vous contacte vous malgré tout…

3. Ces indépendants, toujours en vacances !

Cette idée reçue un poil coriace est notamment entretenue par l’entourage de la sphère privée.

À leur décharge, le domicile est réputé être de l’ordre du repos, du loisir, de l’oisiveté. Pas évident du coup de faire entendre que non, vous ne regardez pas les mouches voler. Vous avez beau être chez vous, du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h, vous êtes au boulot. Pas en vacances.

Alors non, personne ne peut passer prendre un café et on n’a pas le temps d’aller glander en ville. Il y a les temps off pour ça !

Ouais, mais là, vous n’avez pas de clients, ce n’est pas gênant !

C’est-à-dire que si vous voulez en avoir de nouveau, des clients, il faut justement que vous vous activiez.

Donc même en période de disette, l’indépendant a de quoi faire. Prospection, mise à jour du portfolio, rédaction d’articles pour le blog, communication personnelle, administratif, veille pour trouver des ressources graphiques

Ce ne sont pas les tâches qui manquent et elles sont aussi chronophages qu’indispensables.

4. Tu pourrais me faire ça, c’est vite fait !

Travailler sur une créa, c’est aussi rapide qu’un coup de baguette magique…

Mais bien sûr… et la marmotte… on connaît la suite 😉

Alors oui, c’est vrai, grâce aux ordinateurs et aux logiciels de plus en plus pointus, les designers peuvent travailler plus vite et plus efficacement. Mais on ne peut pas demander l’impossible quand même…

Un designer ne peut pas créer un concept en une minute et le développer graphiquement dans la minute suivante ; il suit une démarche construite et développe toutes ses compétences et qualités.

Le travail de recherche et de réflexion derrière chaque créa est largement méconnu et sous-estimé.

5. N’importe qui peut être graphiste indépendant.

Qu’on se le dise : Il s’agit là de LA plus grande idée reçue liée à notre métier ! Et ce dernier point viendra donc parfaitement résumer cet article.

« Mon voisin dessine et il a Photoshop, il peut me faire mon logo non ? »

Mais oui, évidemment !

Ça me fait penser que moi hier, j’ai acheté un marteau et des clous.

Je ne me suis pas trop mal débrouillé et du coup je me tâte pour ouvrir ma menuiserie. Non ? Bah non.

Maîtriser les outils, être apte à répondre à un brief selon une stratégie commerciale, avoir le sens du design… Ça ne s’invente pas !

Non, le design n’est pas une discipline basée sur du vent et du charabia, où il suffit de toucher un peu à Photoshop pour s’autoproclamer graphiste.

Être designer graphique, c’est un vrai métier.

Un métier qui demande une formation pointue, une rigueur au quotidien, des connaissances en design, en web, en marketing, mais aussi de bonnes méthodes de travail (études, recherches de pistes créatives …) ainsi qu’une forte dose de sociabilité 😉 pour présenter les projets aux clients. C’est un métier qui demande bien entendu la maîtrise de ses outils de travail.

Mais être designer graphique, c’est aussi et avant tout un style de vie, dans lequel on s’imprègne en permanence de l’art et du design. C’est une curiosité naturelle et entretenue qui fait que nous nous tenons à jour des dernières tendances graphiques et technologiques, et ce même le soir à la maison juste avant de nous endormir…

Une dernière comparaison pour la route ?

Pensez-vous que Sergueï Bubka et Renaud Lavillenie, grands athlètes du saut à la perche, ont appris à maîtriser leur discipline en 3 minutes ? Sauter à plus de 6 mètres de hauteur ne s’improvise pas à vrai dire… Alors, au même titre que derrière chaque saut à la perche réussi se cachent des heures, des jours et des années d’entraînement, chaque création qu’un designer proposera est le résultat d’innombrables heures de travail, d’engagement et de passion.

Conclusion

Comme pour bien d’autres professions, un certain nombre d’idées reçues entourent les graphistes freelances.

Tantôt perçus comme des artistes, tantôt comme des informaticiens, on les imagine avec leurs iMac comme Gollum avec son précieux.

Souvent on envie leur quotidien, qui oscille pourtant entre rythme effréné et incertitude du lendemain. On apprécie et loue leur créativité, alors même qu’on la pense accessible à tout un chacun.

Graphiste freelance est un métier passionnant et pluriel, qui ne saurait être réduits à sa seule dimension esthétique. Conseiller, écouter, analyser, prospecter, créer, rédiger et bien d’autres verbes marquent la cadence de nos journées.

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